Background Melody
Extrait du travail réalisé lors de la résidence de la Kaunas photography Gallery, en automne 2018 à Kaunas, Lituanie.
Tout partait d'un constat, on ne comptait même plus le nombre d'éléments urbains relatifs à l'architecture moderniste, cette part essentielle à la ville de Kaunas, trace d'un passé figé dans les murs, à l'époque où la ville était capitale de Lituanie – entre 1920 et 1940. Plus tard, il y eut une pulsion documentaire plongée dans un temps incertain, à l'heure où toute présence se retire et où l'action humaine est interrompue par la nuit, comme si elle n'avait existé qu'à travers les objets environnants, à la manière d'un souvenir plus ou moins récent. Et puis dans l'obscurité, surgit un sentiment d'absurdité, de vanité, malgré tout ce que pouvait symboliser ces objets visibles en surface ; des bâtiments d'une époque révolue jusqu'aux mobiliers urbains les plus récents, toutes ces choses familières appartenant à plusieurs époques semblaient alors former un tout, comme une empreinte de lumière figée dans l'obscurité du temps qui file, comme si la vision de ce paysage urbain morcelé pouvait se définir en un mot : réminiscence.
Tout partait d'un constat, on ne comptait même plus le nombre d'éléments urbains relatifs à l'architecture moderniste, cette part essentielle à la ville de Kaunas, trace d'un passé figé dans les murs, à l'époque où la ville était capitale de Lituanie – entre 1920 et 1940. Plus tard, il y eut une pulsion documentaire plongée dans un temps incertain, à l'heure où toute présence se retire et où l'action humaine est interrompue par la nuit, comme si elle n'avait existé qu'à travers les objets environnants, à la manière d'un souvenir plus ou moins récent. Et puis dans l'obscurité, surgit un sentiment d'absurdité, de vanité, malgré tout ce que pouvait symboliser ces objets visibles en surface ; des bâtiments d'une époque révolue jusqu'aux mobiliers urbains les plus récents, toutes ces choses familières appartenant à plusieurs époques semblaient alors former un tout, comme une empreinte de lumière figée dans l'obscurité du temps qui file, comme si la vision de ce paysage urbain morcelé pouvait se définir en un mot : réminiscence.
